Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 12:23

Voir toutes les images du disqueMonnaies d'AsieBeaucoup de pays hésitent encore entre l'option d'un développement et d'une croissance quitte à sacrifier pour le moment l'écologie, ou un développement durable plus respectueux de l'environnement. Et pourtant, l'avis de tous les experts climatiques est unanime pour ce qui est des conséquences actuelles du réchauffement climatique et surtout des dangers qui guettent notre planète. Les réserves techniques sont incertaines (complexité géologique) et confidentielles (compétition) l'augmentation des prix du pétrole n'apporte pas une augmentation des réserves conventionnelles ou des découvertes. La production mondiale de gaz culminera après le pétrole, Les combustibles fossiles culmineront vers 2030. Le coût de l'énergie ne représente que 5% du PIB alors que sa contribution y est de 50% ; il serait normal de payer l'énergie à son juste coût (prix des énergies renouvelables sans subvention), soit un prix plus élevé. Nous allons inexorablement vers la fin des énergies fossiles et notamment du pétrole. Soit on organise cette mutation, soit on la subit. Les choses vont changer de gré ou de force. Et si c'est de force, par la raréfaction, les prix vont augmenter très brutalement... Les conséquences des changements climatiques si on laisse les phénomènes s'emballer seront cruellement tragiques comme l'a souligné en vain le Secrétaire Génaral des Nations Unies à l'actuelle session des Nations Unies. Il faut que le consommateur dans les pays industrialisés accepte de changer de comportement et d'économiser l'énergie pour que les besoins futurs en énergie soient satisfaits sans crise majeure. Il ne le fera que par nécessité. Seul un prix élevé de l'énergie (aligné sur son vrai coût) peut amener les changements nécessaires pour inciter le consommateur à économiser et ne plus chercher à toujours consommer plus, se posant la question de ce qu'il va laisser à ses petits enfants ?. - Ces négociations sont les premières à poser une question fondamentale pour notre avenir commun. Dans un monde fini dont les richesses ont été - et sont encore - partagées de façon extrêmement inégales, peut-on accepter que les situations acquises se perpétuent ? Ls pays industrialisés qui ont consommé jusqu'à aujourd'hui la plus grande partie des ressources naturelles, peut-il réclamer des droits identiques à ceux de pays qui n'ont pratiquement pas contribué au passif environnemental ? Si ces questions sont abordées sous l'angle de la compétition visant à maximiser l'accès aux ressources et le droit aux externalités, l'échec semble assuré. Nous avons, de toute évidence, un besoin urgent d'un nouveau modèle de développement, coopératif et environnementalement neutre. qui pourrait nier que l'infrastructure, les installations, les services et les équipements nécessairs au fonctionnment de la société, est une clé du développement économique et de la réduction de la pauvreté ? Il n'est donc guère surprenant que les investissements pourle développement, les dépenses nationales et l'aide extérieure aient toujours privilégié l'infrastructure. Or les définititons classiques du terme infrastructure et la masse des investissements quui lui sont consacrés ont toujours ignoré un des éléments les plus importants et les plus productifs : les écosystèmes naturels. les zones humides jouent un rôle important dans l'épuration et le traitement des eaux usées ; les récifs coralliens et les mangroves sont des barrières d'importance critique contre les inondations, les tempêtes et les mascarets tandis que les forêts protègent la qualité de l'eau et de l'approvisionnment en eau. L'évaluation des écosytèmes en début de millénaire est un cadre utile à la compréhension de l'importance économique des liens entre les biens et services écosystémiques et le bien-être humain. Comme d'autres éléments de l'infrastructure, les écosystèmes fournissent des services fondamentaux pour la vie qui sous-tendent le développement économique et le fonctionnement de la société. Beaucoup de temps et d'argent ont été investis dans le capital artificiel, routes, ponts, ports et stations d'épuration des eaux, mais les investissements dans les infrastructures naturelles restent extrêmement faibles. Malgré les liens directs qui unissent la santé des écosystèmes et le bien-être de l'homme, la sous-évaluation des écosystèmes dans les plans de développement reste un problème. Lors de la planification des projets, les prévisions budgétaires calculent rarement les avantages économiques fournis par les services écosystémiques et ne reconnaissent pas non plus qu'investir dans leur conservation présente des avantages tangibles. Et lorsque l'on compare les options d'occupation des sols, on ne tient pas compte des coûts économiques et des opportunités perdues par suite de la dégradation des écosystèmes. Les modèles économiques sont, traditionnellement, mal équipés pour tenir compte des valeurs des écosytèmes mais de récents progrès montrent qu'il est désormais possible de les calculer et de les exprimer en termes monétaires. Souvent, les calculs qui servent à prendre des décisions sont incomplets et , partant, trompeurs parce qu'ils sous-estiment, voire ignorent ces valeurs. Prenons l'exemple de la biodiversité marine et côtière : un approche beaucpu plus complète de l'évaluation met en évidence la valeur immense et traditionnellement négligée des services écosystémiques. Pourtant les indicateurs économiques nationaux et les statistiques de développement reflètent rarement ces valeurs générales. les beins et services écosystèmiques fournissent aussi souvent l'infrastructure de base pour la production et la consommation des ménages, un ensemble de valeurs d'importance critique sachant que les efforts de renforcement des moyens d'existence et d'allégement de la pauvreté sont aujourd'hui l'objectif principal sur l'agenda du développement. Les services écosystèmiques ont une valeur immense pour la productivité économique, la sauvegarde des établissements et la réduction de la vulnérabilité. De toute évidence, le problème n'est pas que la biodiversité et les écosystèmes n'aient pas de valeur mais bien plutôt que cette valeur soit rarement prise en compte dans le décisions concernant l'utilisation des sols et des ressources et les investissements. Ne pas investir dans les écosystèmes en négligeant de considérer ces derniers comme des biens n'est pas seulement un manque de vision économique, cela risque en fin de compte, de saper le développement rentable, équitable et durable pour tout le monde. Si l'on reconnaît que les écosytèmes sont des biens pouvant rendre de nombreux services nécessaires au fonctionnement correct de l'économie et de la société, le capital humain, social et financier requis pour les entretenir et qu'ils entretiennent à leur tour doit aussi être attribué. Pour garantir que les écosystèmes restent productifs et utiles, ils doivent comme n'importe quel autre élément de l'infrastructure, être maintenus et améliorés pour répondre aux besions d'aujourd'hui et aux pressions qui ne manqueront pas de s'intensifier demain.

Partager cet article
Repost0

commentaires