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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 13:19

Monnaies d'Amérique Monnaies d'AmériqueLes Etats-Unis sous l'ère Obama ont décidé de diversifier leur source d'énergie en allant vers les énergies vertes. Gros producteur et gros consommateur avec 2, 4 milliards de tep, les réserves pétrolières étant sur le déclin, l'apport extérieur est de plus en plus important et de plus en plus difficile d'où une politique « musclée depuis que leur seuil de dépendance a dépassé les 50 % On dit souvent pour chercher les bases américaines à l''étranger regardez les puits de pétrole à proximité… Cet engagement à marche forcée , C'est un prix Nobel qui est Secrétaire d'Etat à l'énergie permettra aux Etats Unis en investissant près de 110 milliards de $ dans les énergies propres de rattraper son retard. Il en est de même de la Chine qui compte investir près de 400 milliards de dollars dans les énergies renouvelables. En France, qui avait basé son inépendance énergétique sur le nucléaire (55 réacteurs , 70 000MW ; 80 % de l'énergie énectrique est d'origine nucléaire) la mise en place du « Grenelle de l'Environnementent 2007-2008 » véritables Etats généraux de l'énergie, a permis à la France de tracer une stratégie énergétique en dehors du nucléaire avec un engagement massif pour les énergies renouvelables. A Tokyo, le nouveau Premier ministre a engagé le Japon à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 25% d'ici à 2020 par rapport aux émissions de 1990. C'est dire si, en définitive, l'énergie et le climat sont deux préoccupations majeures qui vont structurer durablement l'avenir. Lors d'un Forum sur le changement climatique à Tokyo, le nouveau premier ministre a engagé le Japon à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 25% d'ici à 2020 par rapport aux émissions de 1990. Enfin Mitsubishi Electric et Ihi, participeront durant quatre ans à un ambitieux programme de recherche ayant pour objectif de créer une centrale électrique dans l'espace. Le Japon projette de mettre en orbite un satellite de test, couvert de panneaux solaires, qui générerait un gigawatt d'électricité, soit de quoi alimenter près de 300 000 foyers. Le budget de l'opération s'élève à 21 milliards de dollars. Beaucoup de pays développés et même des pays émergents prennent en compte toutes les contraintes du futur : inéluctabilité des changements climatiques, pénurie d'énergie due à des épuisements de la plupart des grands gisements, pénurie d'eau, voire même d'uranium, ont adopté des stratégies qui reposent globalement sur trois facteurs : optimiser la croissance en allant vers la sobriété énergétique, diminuer l'intensité énergétique, consommer moins en consommant mieux, aller vers les énergies non carbonées en développant, à marche forcée, les énergies renouvelables. Des études ont montré que les gisements d'économie d'énergie dépassaient les 20% voire les 30%. Une étude de McKinsey, un cabinet d'audit américain, a donné un chiffre astronomique : l'efficacité énergétique (le fait de traquer les pertes d'énergies, très nombreuses) pourrait faire économiser aux Etats-Unis plus de mille milliards de dollars d'ici à 2020. Ainsi, à titre d'exemple, l'Union européenne a pu fédérer les politiques énergétiques de ses 27 Etats autour du triptyque suivant : à l'horizon 2020, elle se fixe comme objectif 20% d'économie d'énergie, une diminution de l'intensité énergétique de 20% et enfin 20% de son énergie sera d'origine renouvelable. La Commission européenne a déclaré la guerre aux appareils électroménagers et industriels trop gourmands en électricité. Les mesures concernent entre-autres les téléviseurs, les réfrigérateurs et congélateurs. Le but est d'économiser 190 terrawatts d'ici 2020, La commercialisation des appareils moins efficaces sera progressivement arrêtée, entre 2010 et 2014. La moitié de l'électricité photovoltaïque mondiale est produite actuellement dans l'UE. Devant l'activisme des ONG, les règlements environnementaux de plus en plus stricts, le renforcement des lois sur la responsabilité et l'évolution des préférences des consommateurs, le secteur privé est forcé de s'intéresser de plus près à la biodiversité et aux écosystèmes, les financiers aussi, car la biodiversité intéresse de plus en plus toute une gamme d'entreprises et pourrait devenir le prochain grand défi après les changements climatiques. Certains secteurs sont plus exposés que d'autres aux risque qui pèsent sur la biodiversité. Il s'agit notamment des entreprises qui ont un impact direct sur les écosystèmes comme les entreprises pétrolières et gazières, celles du secteur des mines et de la construction, mais aussi celles qui ont de graves impacts indirects par l'intermédiaire de leurs chaînes d'approvisionnement, par exemple le secteur alimentaire de détail. Les entreprises du tourisme, de la pêche, de l 'exploitation forestière et de l'agriculture dont la rentabilité dépend directement des services écosytémiques sont également exposées. Quels ont les risques ? la baisse de qualité ou de quantité des services écosystémiques dont elles dépendes par exemple les stocks de poissons ou la beauté des paysages, des dommages à la réputation, la responsabilité juridique ou le contrôle règlementaire accru et des délais dans l'attribution des permis. Les institutions financières y compris les banques, notamment commerciales, les gestionnaires de biens, les investisseurs institutionnels et les compagnes d'assurance qui finances ce genre d'entreprises sont également vulnérables aux risques relatifs à la diversité biologique. Les institutions financières qui ne sont pas en mesure d'identifier les entreprises le plus à risque sont les plus exposées à des taux plus élevés de défaut de remboursement des prêts, à des plus faibles revenus d'investissement ou à une augmentation des indemnités d'assurance. Bien qu'il soit difficile de coupler systématiquement les risques des entreprises relatifs à la biodiversité à des mesures financières tangibles telles que la capitalisation du marché au les risques du crédit, différentes études de cas démontrent l'importance croissante de la conservation de la biodiversité pour le secteur financier. En Avril 2007, les Etats membrres de l'Union européenne ont adopté une législation qui rend les opérateurs responsables des dommages causés aux ressources d'eau, aux sols, à la faune, à la flore et aux milieux naturels et fait payer le pollueur lorsque les dommages ne peuvent être évités. Il est peut-être difficle de déterminer comment assurer la biodiversité mais les compagnis d'assurance doivent réfléchir à la question si elles veulent garder le contrôle deleurs entreprises. les compagnies pétrolières et gazières réalisent des activités d'exploration et de production ofshore de plus en plus complexes de sorte que les risques augmentent et pour les entreprises et pour la biodiversité. Dans lebut de gérer ces risques, la banque d'investissemenet Goldman Sachs a mis à l'essai un nouvel outil : Biodiversity Benckmark conçu à l'origine par Fauna & Flora international et Insight Investment pour guider ses décisions en matière d'investissements dans les industries extractives. Toutefois, la biodiversité ne présente pas seulement des risques, il existe de nombreuses occasions d'affaires émergentes liées à la biodiversité que peuvent saisir les instutions financières, notamment les marchés en expansion pour les biens dont la production durable est certifée poissons, bois et produits alimentaires biologiques. Des estimations récentes suggèrent qu'il existe un marché potentiel pour le poisson, le bois, les produits alimentaires et médicinaux certifiés qui devrait atteindre USD 75 milliards par an, d'ici à 2010. Des marchés émergent également pour de nouveaux service écosystémiques tels que les compensations pour la biodiversité, la qualité de l'eau e le biocarbone. Les perspectives de croissance des marchés pour les services écosystémiques sont moins claires mais certains suggèrent que ces nouveaux marchés pourraient valoir USD 10 milliards, par an d'ici à 2010. Autre possibilité, fournir des services de diligence raisonnable ou consultatifs à des clients qui ont besion d'aide pour gérer des projets ayant des effets sur la biodiversité et pour des couvertures d'assurance de la biodiversité. Le décision d'inscrire la biodiversité dans les procédures de gestion des risques des services financiers et des investissements dans les entreprises de la biodiversité dépendra de preuves claires de l'importance économique des risques et possibilité relatifs à la biodiversité obtenues en les associant à des mesures financières standard. Au début de 2007, les ministres de l'environnement des pays du G8 et cinq pays nouvellement industrialisés ont lancé l'initiative de Potsdam-diversité biologique 2010 et les gouvernements se sont engagés à prendre contact avec le secteur financier pour intégrer réellement la biodiversité dans le processus décisionnel. Autre élément de l'Initiative de Potsdam, le lancement d'une étude mondiale sur l'importance économique de la perte de la biodiversité inspirée en partie par l'étude Stern de 2006 sur ls changements climatiques. Le cycle de négociations préparatoires au sommet de Copenhague, qui s'est tenu à Barcelone, s'était soldé par un échec. Les pays africains ont quitté durant deux jours les discussions pour marquer leur mécontentement croissant devant l'insuffisance des mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre des pays développés, au premier rang desquels les USA. Alors que les pays du Sud veulent obtenir la réduction préconisée par les scientifiques, qui est de 40% des émissions pour l'ensemble des pays développés, ceux-ci ne se sont pas engagés au-delà de 10% pour l'instant. Les pays africains ont montré qu'ils étaient prêts à provoquer une crise majeure à l'ONU si les USA et les autres pays riches ne s'engageaient très rapidement à des réductions plus importantes de leurs émissions de gaz à effet de serre. Les pressions exercées sur les ressources naturelles et l'environnement ne proviennent pas du nombre d'habitants mais de leurs habitudes de consommation. » Les discussions préparatoires au sommet de Copenhague sont pour le moment dans l'impasse. Le protocole de Kyoto prévoyait une réduction des émissions américaines de 7% par rapport au niveau de 1990, mais n'imposait aucune restriction aux pays en développement. La Chine, aujourd'hui premier émetteur de GES au monde, [rapporté à l'habitant, le Chinois contribue à la pollution pour 2 tonnes de CO2 par an contre 20 tonnes pour l'Américain et 10 tonnes pour l'Européen ] réclame que les USA respectent leur signature avant de s'engager elle-même, et demande que les émissions soient comptabilisées per capita. Du point de vue des changements climatiques, les pays développés polluent là aussi pour plus de 70%. La pollution se partage globalement en trois secteurs : l'automobile (35%) le résidentiel (30%) et l'industrie-agriculture (35%). Ainsi, à titre d'exemple, 35 millions de voitures sont construites chaque année et qui s'ajoutent au stock des 700 millions de voitures dont 250 millions de voitures pour les seuls Etats-Unis (deux voitures pour trois personnes) et à peine 30 millions de voitures pour la Chine (une voiture pour 60 personnes). D'après les rapports du GIEC (organisme spécialisé dans le climat), si on ne fait rien d'ici 2050 l'augmentation de température dépassera les 2°C La planète est surexploitée et chaque année ce qu'elle met à notre disposition est épuisé bien avant la fin de l'année.Cependant, le croyons-nous, on ne peut qu'accélérer le déclin du pétrole avec un prix aussi dérisoire qui incite au gaspillage. Il n'est pas normal qu'un liquide que la nature a mis des dizaines de millions d'années à fabriquer, qui n'est pas renouvelable, qui commencera à manquer dans 10 ou 20 ans, et qui détraque le climat, vaille moins cher que le travail humain en Occident ! Depuis 1981, le volume de pétrole extrait chaque année est supérieur à celui des nouvelles découvertes. Actuellement, le volume produit est 3 à 4 fois supérieur au volume découvert. Avec un prix du pétrole par exemple de 70 dollars le baril et un prix du gaz à 7 dollars le British Thermal Unit, l'écart entre les deux est de 12,4 dollars par tonne équivalent pétrole (Tep). Le gaz est moins cher que le pétrole à même équivalent énergétique. L'investissement, colossal, évalué par l'agence pour opérer la révolution énergétique est de 10 500 milliards de dollars d'ici à 2030. Ce qui ne représentera que 0,5% à 1,1% de la richesse annuelle mondiale. Elle sera « en partie compensée » par la forte réduction de la facture énergétique. Pour rappel il y a quatre ans Nicholas Stern évaluait l'investissement à 5700 milliards de dollars. La sécurité d'approvisionnement en serait aussi renforcée. Mais, prévient Nobuo Tanaka, chaque année d'inaction coûtera 500 milliards supplémentaires. Deux scénarios s'offrent aux Etats : poursuivre la tendance actuelle ou investir massivement dans les économies d'énergie et les technologies peu émettrices de gaz carbonique. La politique la plus efficace, rappelle l'AIE, reste l'amélioration de l'efficacité énergétique. L'agence plaide pour un développement de l'éolien, du solaire, des agro-carburants, du nucléaire et du captage-stockage du CO2. Et la fixation d'un prix de la tonne de carbone (50 dollars en 2020 dans les pays de l'Ocde). "Entreprendre consiste à changer un ordre existant" Joseph Schumpeter Le moteur de la civilisation est, dit-on, l'énergie. Quel monde de l'énergie aurons-nous en 2030 ? Quels types d'énergie allons-nous consommer ? Quel sera leur coût et quels impacts auront-ils sur le climat ? Nous allons décrire le monde de l'énergie en 2030 tant du point de vue des énergies fossiles (pétrole, gaz naturel, charbon) que de celui du développement des énergies renouvelables dans un contexte unique pour l'humanité : la diminution inexorable des énergies fossiles, notamment le pétrole moteur de la mécanisation, et de l'imminence des changements climatiques dus, pour une large part, à une pollution anthropique qui fait que nous rejetons dans l'atmosphère plus de 27 milliards de tonnes de CO2 et dans l'acidification des océans, l'addiction à l'automobile et en règle générale les transports sont responsables de près d'un tiers de la consommation d'énergie. Les enjeux combinés de la sécurité énergétique, le changement climatique et la gestion de la biodiversité sont complexes et nécessitent des solutions élaborées ayant fait l'objet de refléxions approfondies. Nous avons les moyens mais avon-nous la volonté ? Qui va lancer le dialogue courageux et articulé qu'il nous faut pour repenser les enjeux de la sécurité de l'énergies, de l'eau et des aliments auxquels est confrontée la civilisation aujourd'hui ?

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